Welcome to Europe

Appel pour une mobilisation internationale pour arrêter les massacres des migrants e mer, pour l’ouverture de canaux humanitaires, pour le droitn d’asile européen, pour un accueil digne et pour la liberté de circulation en Europe.

10 / 9 / 2015

Les groupes politiques qui ont signé l’appel participeront aux trois journées de mobilisation international à Bruxelles le 15, 16 et 17 octobre. Le premier rendez-vous sera dans le blocus du 15 matin construit ensemble avec les sans papier et les migrants pour revendiquer une Europe sans austérité et frontières. Le rendez-vous du 15 matin est à 12.00 h in Avenue de la Joyeuse Entrée, 21.

Appel pour une mobilisation internationale pour arrêter les massacres des migrants e mer, pour l’ouverture de canaux humanitaires, pour le droitn d’asile européen, pour un accueil digne et pour la liberté de circulation en Europe.

Encore des morts, ceux d’aujourd’hui s'ajoutent aux morts d'
hier, à ceux des derniers mois et des dernières années. Le nombre est si important que dire qu'il s'agit de « tragédies » n’est plus possible : il faut bien parler d’horreur. Horreur produite par  tous ceux qui restent incapables d’imaginer le futur, qui préfèrent s' enfermer dans la peur de perdre ce qu'on possède et produire des inégalités toujours plus grandes.

Le phénomène des migrations ne peut pas s'arrêter : renforcer les frontières, intensifier les contrôles, placer la vidéosurveillance, ériger des mur ou activer quelconque dispositif de fermeture, cela ne servira pas.

Ventimiglia en Italie, Kos en Grèce, Calais en France,
Gevgelija en Macédoine, Subotica en Serbie, les barrières en Hongrie et les trains bloqués à Budapest, nous obligent à voir que la réalité est bien plus complexe : il y a ceux qui se battent pour que leurs droits soient reconnus sans pouvoir plus croire à ce mythe d’une Europe accueillante, et ceux qui tentent inlassablement d’obtenir un permis de séjour pour y rester.
Dès le début du 2015 le nombre des migrants qui arrivent dans les Pays où, géographiquement, il y a un accès à l’Union Européenne, a augmenté. Trop de personnes ont perdu leur vie ou ont subi une oppression : les images de femmes, hommes et enfants morts ou en dangers pendant l’exode ne laissent
personne indifférente.

On parle des fluxes migratoire dès le début des années ’90 mais on ne peut pas les arrêter. Il n’y a pas de solution si on applique des lois restrictives qui alimentent la clandestinité. Repousser les migrants, comme on l’a fait pour tout ce temps ne sert à rien. Les opérations envisagées par les Premiers Européens visant à punir directement les trafiquants ne sont que des annonces hypocrites pour afficher sa bonne
conscience. 

La solution serait plutôt d’instituer des corridors
humanitaire aptes à faciliter l’arrivée en sécurité de tous ceux qui veulent s’échapper de leur pays et leur donnant la possibilité d’obtenir le droit d’asile. Des lieux équipés proches des zones de passage  lors de la fuite sont  désormais nécessaires. Le racisme propagé par les partis de
la droite ne sert qu’à occulter les failles d’un système économique incapable à sortir de la crise.

Notre appel à construire une journée de mobilisation européenne à Bruxelles s'adresse à tous les mouvements anti-racistes d’Europe, aux associations et à tous ceux qui n'acceptent pas cette Europe-forteresse inhumaine envers les migrants. On demande l’ouverture de canaux humanitaires pour assurer la sécurité du passage de la Méditerranée aux
migrants qui partent de la Libye, de l’Egypte, du Maroc, de la Syrie, de l’Afghanistan et des zones de frontière qui permettent aux migrants en fuite de se sauver.

Nous devons considérer l’accueil un droit fondamental des peuples, surtout dans cette période historique qui se caractérise par des profonds changements globaux et climatiques et obligent les populations à se déplacer pour chercher ailleurs un avenir meilleur. Les migrants fuient les guerres et les persécutions ou bien le dénuement pour causes économiques. Ce serait un’ erreur faire la de distinction entre réfugiés et migrants économiques  lorsque l ’ environnement social, économique et naturel mets en danger leur survie. Un danger qui est souvent issu d’un passé colonial et  nourri au présent par l’Europe.  S’enfuir d’un pays en guerre  est si différent d’échapper à la pauvreté ou au risque de mourir de faim ?

L’accueil devrait être digne et égal dans tous les pays
européens.  Il faudrait établir des nouvelles règles d'accueil pour les demandeurs/ses d’asile dans le respect du droit, des besoins et de la dignité de la personne. L’Europe devrait donner une réponse à la question des migrants. Déléguer à chaque pays de garantir  l' aménagement de l’accueil signifie pour les migrants subir des traitements inhumains et dégradants. O

n est dans une Europe dépourvue d’humanité qui n’a pas le courage de regarder en face ses propres victimes, cette Europe est co-responsable des problèmes qui fuient les migrants en quittant leurs pays d’origine. 

Bien au delà des accords commerciaux avec des pays tiers du Nord de l’Afrique et de l’Asie, l’Europe devrait s'engager à signer des accords humanitaires pour garantir les passages vers l'Europe à travers ces régions ; elle ne devrait pas exploiter les biens économiques de la communauté européenne pour investir dans le contrôle policier
des frontières.

La politique européenne devrait mettre au centre de ses propres intérêts non pas l’austérité, mais les droits. Elle devrait promouvoir la liberté de circulation au lieu des  patrouilles aux frontières. Aujourd’hui,  il faut :
- l’ouverture des canaux humanitaire pour assurer les arrivées des migrants en sécurité. On éviterait ainsi les massacres en mer et à l’intérieur des pays traversés;
- Un droit d’asile européen  qui n’oblige plus les migrants à demander l’asile au premier pays européen où il arrivent, comme il est actuellement établi par le règlement de Dublin. Les migrants devraient obtenir le droit d’asile dans le pays où il décident de vivre et avoir la liberté de circuler à l’intérieur de l’Europe ;

- La régularisation des migrants sans papiers qui déjà habitent en Europe;

- Un accueil dans le respect de la dignité de la personne et la fermeture de tous les centres de détention en Europe ;

Il n’y a pas d’autres solutions. Nous n’avons pas de choix, ou nous considérons que le futur de ceux qui fuient les guerres et la pauvreté est  notre propre futur en Europe, ou bien l’Union Européenne sera à destinée a faire face à des conflits cruels. Le destin des migrants est notre destin.  

Tous unis pour la globalisation des droits et pour la liberté de circulation.

Pour soutenir l'appel: [email protected]